"Il faut être en paix avec soi-même pour pouvoir mourir à tout instant, par surprise, le sourire aux lèvres…" (1)

Georges Frêche est décédé brutalement d’un arrêt cardiaque le dimanche 24 octobre 2010 dans l’après-midi à l’Hôtel de Région.

Georges Frêche est décédé brutalement d’un arrêt cardiaque le dimanche 24 octobre 2010 dans l’après-midi à l’Hôtel de Région.

 

Le Président du Conseil Régional était rentré la veille d’un long voyage qui l’avait conduit en Russie et en Chine, où il avait notamment conclu des accords économiques.

 

La nouvelle de ce décès provoque, dès son annonce en début de soirée, une très vive émotion.

 

Le corps du Président est transporté au complexe funéraire de Grammont, puis, le 26 octobre, une chapelle ardente est établie sous la grande arche de l’Hôtel de Région. Sur le cercueil, entouré en permanence par des collaborateurs et par des proches qui organisent une veillée funéraire, une rose rouge et sa toge de Professeur d’Université.

Toute la journée, une foule visiblement très affectée vient rendre un dernier hommage à celui qui fut pendant 30 ans le maire inoubliable de Montpellier, le Président de la Communauté d’Agglomération puis, depuis 2004, le Président de la Région Languedoc-Roussillon.

Dans toute la ville, les drapeaux sont en berne. Des milliers de signatures sont apposées sur les registres disponibles à l’Hôtel de Région, à l’Hôtel de l’Agglomération ou à la Mairie de Montpellier, autant de la part d’admirateurs anonymes que de personnalités civiles ou politiques.

 

(1) citation de Marc Aurèle.

Dans son ouvrage Il faut saborder le PS, Georges Frêche indique que cette épitaphe lui conviendrait, il a cité cette phrase de Marc Aurèle très régulièrement à ses étudiants toute sa carrière de professeur d’université durant.